Autour de la Mer Baltique 2016

Merci de nous avoir accompagnés durant ce très beau voyage.

Parcourir 8 pays, 6 capitales, en avion, en bateau, en train et en bus demandent beaucoup d'énergie...Mais les magnifiques paysages et les sites culturels incomparables nous ont plongés durant une quinzaine de jours dans un bain d'art et d'histoire...

En conclusion, c'est un voyage que nous conseillons vivement !

 Une chose est certaine, nous avons très envie de revenir à Copenhague !!!

 Nous effectuons la traversée nocturne de la Baltique entre Gdynia (près de Gdansk) et Karlskrona en Suède. Les cabines sont un peu justes mais pour une nuit, on s'en accommode...

 Lever de soleil à l'arrivée matinale en terre suédoise.

 Une forteresse défend l'entrée du port.

 Un car confortable nous attend et nous partons pour Copenhague, environ 200 kms de route à avaler.

 Le passage entre la Suède et le Danemark se fait par un extraordinaire pont-tunnel, l'un succédant à l'autre...

A la pointe du design et de l’architecture contemporaine, des nouvelles technologies, Copenhague mélange tradition et modernité.
Championne de l’écologie, elle a été élue capitale verte par la Commission Européenne. Bâtie sur deux îles, Copenhague est sillonnée de charmants canaux à découvrir en bateau-mouche ou à pied.

Nous la visitons en bus et à pied, en flânant dans Strøget, l’artère piétonne du centre, vers Nyhavn, l’ancien port bordé de cafés, jusqu’à Christianshavn, surnommé la Petite Amsterdam.

Copenhague est aussi une vraie capitale culturelle avec de nombreux musées.

 Le Palais d'hiver de la famille Royale. 

 Il est dit définitivement que les gardes ne savent pas sourire...

 La Fontaine de Gefion

La petite Sirène, symbole de la ville de Copenhague est l'une des plus célèbres attractions touristiques du Danemark et la fille la plus photographiée du pays.

Depuis 1913, elle accueille les voyageurs au port de Copenhague. La statue en bronze s'inspire du célèbre conte de fées, écrit par l'écrivain Hans Christian Andersen: l'histoire de la sirène malheureuse qui rêve de pouvoir marcher sur la terre ferme pour rejoindre son amoureux, en sacrifiant ainsi sa vie dans la mer.

 Quelques belles places du Centre-Ville :

A Copenhague, le vélo est présent partout, encore bien plus qu'en Suède. Les Danois parcourent les centaines de kilomètres de pistes cyclables qui irriguent la ville. Il faut faire attention à eux car ils sont prioritaires...

Malbork est célèbre pour son château, l'un des plus grands et des plus anciens du pays, exemple remarquable de forteresse médiévale avec ses multiples remparts, son labyrinthe de salles et de chambres et la grâce de son architecture. En 1997, il a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

A une heure de route de Gdansk, Malbork, capitale de l’état teutonique de 1309 à 1457, vous transporte dans la Pologne du Moyen-Age : siège des Grands Maîtres de l’Ordre des Chevaliers Teutoniques, le château est la plus grande forteresse médiévale d’Europe. 

Gdańsk est une ville d’histoire millénaire. Située au carrefour des voies commerciales importantes, elle est devenue un lieu de rencontre des cultures, des nationalités et des religions différentes.

A l’époque du "siècle d’or”, la ville a été une sorte de république bourgeoise, un creuset ethnique multiculturel. L’ambiance de tolérance et la richesse résultant du commerce ont entraîné le développement de la culture, des sciences et des arts. Aujourd’hui nous pouvons admirer dans les musées, églises et galeries, des œuvres magnifiques.

Des événements historiques de la dernière période tourmentée, la lutte des habitants de Gdańsk pour la liberté et la justice, la création de la première fédération indépendante de syndicats “Solidarnosc” qui a déclenché l’avalanche qui a battu le communisme en Europe.

  Le Monument commémoratif

 Ce batiment moderne est le Centre Européen  de la Solidarité 

Le centre ville de Gdańsk est à lui seul, une oeuvre d'art...

Alors, no comment, il suffit de regarder...

Une petite pensée à nos amis Lucia et Antonio, en passant devant cette enseigne de restaurant.

La région de Warmie-Mazurie est située dans la partie nord-est de la Pologne. Elle est considérée comme une des plus belles régions de la Pologne, appelée le Pays aux mille lacs.

Nous y faisons étape pour la nuit. Notre hôtel est situé près d'un lac et le coin est vraiment charmant.

 Dans la matinée, nous embarquons pour une ballade sur un des nombreux lacs.

L'après-midi, nous prenons la direction de Gdansk et nous nous arrêtons sur un haut lieu chargé d'histoire, la tanière du loup.

La tanière du loup est le nom du quartier général d’Hitler à Gierloz, l’un des lieux les plus lugubres de la région, ce qui ne l’empêche pas d’accueillir une foule de touristes attirés par la légende et l’atmosphère sinistre qui y règne. Sur ce site avaient été construits 80 ouvrages divers, dont 50 bunkers. Le camp retranché était une véritable petite ville et possédait une centrale électrique, une gare de chemin de fer, un aéroport, un casino, un cinéma et les demeures des personnalités les plus importantes du pouvoir dans la partie centrale. Le tout était bien camouflé, entouré de barbelés et miné. En 1945, les Allemands firent sauter cette forteresse avant de se retirer, ne laissant derrière eux que des ruines qui sont accessibles au public.

Le plan du site

 On peut faire la visite en auto-mitrailleuse...

 Les rappels historiques sont bien affichés mais pas en français.

 La hauteur et les dimensions des bunkers sont impressionnantes.

 La fin d'après-midi se passera en bus pour aborder une de nos dernières étapes : Gdansk 

Vilnius est une ville pittoresque et dynamique, qui a conservé un mélange étonnant de son passé, avec ses églises baroques, ses maisons en bois et ses barres soviétiques. 

Elle est cependant très moderne, avec ses buildings et son quartier d’artistes florissant, source d’une importante richesse culturelle au cœur d’une région vallonnée et boisée.

Une des principales attractions du vieux centre est le château de Gediminas, dont il ne reste qu'une tour. Ce lieu offre une belle vue de la ville.

Les autres sites sont principalement religieux, comme l'imposante cathédrale St Stanislas...

Et quelques bonnes dizaines d'églises, comme l'église Ste Thérèse,

 L'église St Pierre et St Paul,

 L'église Ste Anne,

 La Vierge Noire de la porte de l'Aurore attire beaucoup de croyants, car elle a des vertus apparemment miraculeuses.

 En poursuivant notre découverte, nous passons devant l'Hôtel de Ville, et apercevons Cathy sur le côté...

Et la Fontaine de la place de l'Hôtel de Ville.

 On trouve en Baltique beaucoup d'Ambre, sous forme de bijoux. L'Ambre a beaucoup, parait-il, de vertus thérapeutiques...

Les taxis sont de couleur bleue,

 Et les Lituaniens n'hésitent pas à acheter de grosses voitures, soient neuves, soient issues de trafics organisés...

Nous partons vers l'ouest du pays et faisons une halte vers un haut lieu touristique, le Château de Trakaï, situé à une trentaine de kilomètres de Vilnius, dans une zone de lacs aux bords desquels le Grand-Duc Kestutis, fils de Gediminas, fondateur de Vilnius puis son propre fils Vytautas le Grand, ont construit des bâtiments fortifiés pour créer un système défensif contre les chevaliers Teutoniques. Ce château à fait l'objet de nombreuses restaurations.

Plus tard, nous franchissons tranquillement la frontière polonaise...

Avant de quitter Riga, nous faisons une halte au marché central, l'un des plus vieux et plus grands d'Europe.

Je m' intéresse au marché des poissons car les étals sont vraiment très nombreux, et surtout les étals de poissons fumés.

 Il n'y a pas que les crevettes qui sont en bouquet...

 On trouve du caviar...

Puis nous prenons la direction du Château de Rundale. 

Construit à partir de 1736 par le duc de Courlande, amant de l’impératrice russe Anna Yoanovna, le palais (aussi appelé château) est remarquable. Ses 48 salles ouvertes à la visite présentent de magnifiques collections de meubles, fresques, poêles prussiens en faïence, peintures, portraits et autres objets d’art...c'est un château baroque !

 Au centre, un portrait de l'impératrice Catherine II. 

Son parc, que nous n'avons pas visité, semble, à travers une fenêtre, d'une grande beauté.

Quelques minutes après, nous passons en Lituanie, le 3ème pays Balte.

C’est au nord-est de la Lituanie, tout proche de la ville de Siauliai, que se trouve la Colline des Croix, le symbole de la résistance lituanienne aux persécutions religieuses. Une colline entièrement recouverte de croix de bois ou de fer, de chapelets, de statues de toutes tailles et de toutes formes. Les premières croix auraient été plantées vers 1860 pour honorer les défunts qui protestèrent contre le régime tsariste. C’est ensuite en 1950, à la suite de la seconde guerre mondiale, qu’une seconde plantation de croix eut lieu en souvenir des déportés Lituaniens, morts en Sibérie sous le gouvernement soviétique. En 1961, le régime soviétique ordonna la destruction des croix et des bulldozers rasèrent le site et ceci à plusieurs reprises. Mais malgré cela, les lituaniens du monde entier continuèrent à dresser de nouvelles croix, souvent de nuit et parfois au péril de leurs vies.

La Colline des Croix laisse un sentiment assez morbide et une ambiguïté certaine. D’un côté, on commémore la souffrance supportée par les guerres religieuses, d’où une réelle piété, d’un autre côté, on cultive un merchandising intensif. Tous ceux qui le désirent achètent leur croix et vont la planter par ferveur. On estime qu'il y a plus de 150 000 croix !

 Tous les mariages viennent faire une photo en ce lieu, avec des véhicules adaptés pour la circonstance...

En soirée, c'est l'arrivée à Vilnius, la capitale, que nous visiterons demain.

Nous quittons Tallinn et prenons la route plein sud. En route, nous visitons la cité balnéaire de Parnu et nous nous arrêtons jeter un oeil à l'église orthodoxe apostolique.

La ville est bien fleurie et très agréable.

Puis nous passons la frontière de la Lettonie, notre second pays Balte. Nous avons l'impression d'être dans les Landes car, pour nous rendre à Riga, la capitale, nous traversons une longue forêt de pins.

Riga est bâtie dans un golfe de la mer Baltique et compte un peu plus de 700 000 habitants. Centre commercial et culturel du pays, c'est aussi un site industriel important. Riga possède un aéroport international, récemment modernisé, qui est le plus important des Etats baltes, et qui relie la capitale à plusieurs grandes villes européennes.

Cette ville a un charme certain. Nous la parcourons à pied en début d'après-midi et découvrons ses sites et curiosités remarquables.

Le Monument de la Liberté est un mémorial érigé en l'honneur des soldats morts au combat durant la guerre d'indépendance lettonne de 1918 à 1920.

L'église évangélique-Luthérienne de Lettonie.

 La place de Livu Laukums, où se côtoient de nombreux restaurants.

L'église Saint-Pierre, luthérienne, également du 13ème siècle, avec sa façade baroque et sa tour de 123 mètres et la Maison des Têtes noires, édifice médiéval face à l'hôtel de ville, qui servait de résidence pour les marchands célibataires en transit, de style Renaissance néerlandaise.

Pour changer des églises, très belles à l'intérieur comme à l'extérieur mais très nombreuses pour ne pas dire trop, nous publions quelques photos hétéroclites...

Un explorateur et son chien de traîneau...

 Un asiatique qui ne manque pas d'air...

 Un scout qui fait des pompes en pleine rue...

 Une mariée qui salue notre passage...

 Un groupe de Japonais qui tente d'obtenir de bonnes grâces en tentant de toucher les quatre animaux à la suite...

 Une cyclo-buvette de bière mobile...

Enfin, Riga a de nombreuses constructions de style Art nouveau (période architecturale du début du XXe siècle) qui sont souvent le siège d'ambassades.

L'Estonie est bordé au nord par le golfe de Finlande, à l'est par la Russie, au sud par la Lettonie et à l'ouest par la mer Baltique. Faisant partie des Etats Baltes, l'Estonie possède plus de 500 îles. Sa capitale, Tallinn, est le plus grand port du pays et possède un centre historique médiéval très bien conservé, preuve de l'influence allemande. Malgré les changements rapides qui ont suivi son accession à l'indépendance en 1991, le pays a conservé nombre de ses traditions et spécificités.

L'Estonie fait partie de l'Europe et sa monnaie est l'euro.

Revoyons la carte :

Durant la tentative de coup d'état du 20 Août 1991 à Moscou, l'Estonie maintient ses moyens de communication en état et offre à l'Ouest tout le plaisir d'avoir une vision claire des événements et de permettre la reconnaissance de la nouvelle république annoncée ce jour-même, profitant donc de cette tentative de coup d'état et de l'absence d'ordres envoyés à l'armée soviétique pourtant présente sur place. Ce rocher symbolise cette lutte car il avait été mis, avec d'autres, en travers des rues pour bloquer le passage des chars. 

Cette journée de transition nous permet de regagner l’Union Européenne. Cela se traduit par beaucoup d’autobus et le passage craint de la frontière entre la Russie et l’Estonie.

Pourquoi cet épisode est-il si redouté ? Car on ignore le temps qu’on va y passer ! En fait, tout dépend de l’humeur des douaniers et du trafic routier pour déterminer ce délai d’attente. Après plusieurs contrôles successifs (au moins 3 côté russe et 1 à l’entrée de l’espace Schengen), nous entrons enfin en Estonie.

La frontière russe et celle de l'Estonie.

 Il est 15h00 et nous pouvons aller déjeuner à Narva, ville frontière au bord de la Baltique, et cité balnéaire des Russes privilégiés.

Amarré à l'extrémité nord du quai Pétrogradskaya, le croiseur "Aurora" est un musée de la marine de guerre russe. Construit en 1900, il a participé à la guerre russo-japonaise de 1904-1905 et aux deux guerres mondiales. Durant un demi-siècle, il a servi de bateau-école, avant d'être transformé en musée en 1956. Le coup de canon produit depuis le croiseur en octobre 1917, a signalé la prise du palais d'Hiver par les Bolcheviks qui a marqué le début de la révolution.

Aujourd'hui, bien que musée, le croiseur fait toujours partie de la flotte militaire et possède un équipage qui assure sa garde, son entretien et participe aux cérémonies militaires.

L’Ermitage est le plus grand musée du monde par l’étendue de ses collections avec 2,7 millions d’objets répertoriés. Il occupe quatre édifices baroques : le palais d’Hiver, le Petit Ermitage, le Nouvel Ermitage et le théâtre et est situé dans le centre de Saint-Pétersbourg au bord de la Neva (photo prise hier).

Des dizaines de milliers de pièces y sont exposées dans environ 1000 salles tandis que près de 3 millions d’objets sont conservés dans les réserves dans le dépôt. Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l'Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de la période classique qui compte parmi les plus belles au monde.

Le musée est né au XVIIIe siècle de la passion de la tsarine Catherine II pour les arts, mais aussi de sa volonté de symboliser, par une collection prestigieuse, la grandeur de la Russie. Catherine II a acquis près de 60 % des collections actuelles du musée qui se sont également enrichies après la révolution soviétique de 1917 avec de très nombreux Impressionnistes. Mais, cette fois-ci, par la confiscation des fonds des collectionneurs bourgeois…

Après la belle journée d'hier, Saint-Pétersbourg est sous la pluie ce matin. Pour faire la queue avant de pouvoir entrer, cet n'est pas l'idéal. Enfin, après pas mal d'attente, nous pouvons accéder aux premières salles...

Pendant 3h00, nous arpentons les salles et les couloirs du musée avec, heureusement, les commentaires éclairés de notre guide Helena. Elle dispose d'un micro et d'un émetteur et nous sommes tous équipés d'oreillettes. Il y a énormément d'affluence et nous croisons toutes les nationalités.

Au gré des salles, qui sont elles-mêmes des merveilles, nous rencontrons des chefs-d'oeuvre à chaque instant...

Voici quelques photos prises au cours de notre visite...